Ce que je dis sur vous

J’ai écrit sur vous ailleurs, sur un autre site. Dans une optique totalement différente, et pourtant je parle de vous aussi. De ce que vous m’enseignez. Car tout ce que je vous apprend, vous me le rendez via d’autres leçons. C’est important que vous le sachiez, on apprend, ensemble.

Ça s’appelle « Ce que mes enfants m’enseignent (volume 2) ».

J’ai de la chance, je suis depuis plusieurs années des cours de perfectionnement et de remise en question. Mes profs? Une blondinette de 6 ans et un petit bonhomme de 2 ans.
Depuis les premières leçons transmises au fil des ans, et racontées sur ce blog en Février 2012 (un des billets les + lus du blog!), j’ai appris ces derniers temps de nouvelles choses que je souhaitais partager avec vous.

1. Le gène du bonheur

Je ne sais pas pourquoi, ni jusqu’à quand, mais ces enfants sont heureux, et transmettent leurs émotions à toute personne les côtoyant. Ils peuvent vivre la + commune des situations, ils en dégagent une joie incroyable, comme si c’était continuellement le + beau jour de leur vie.
Et en ce sens, ils transforment la réalité : à partir d’un moment banal, ils arrivent -certaines fois, de temps en temps- à créer un moment de pur bonheur. Pas forcément quand on s’y attend, pas forcément en des occasions uniques. Et c’est bien cela leur force : le bonheur réside dans un coin, et ils permettent de le voir.

2. Ils font sans écouter les préjugés

D’une part car ils ne connaissent pas la notion de « préjugés », mais aussi car ils n’ont pas assez de recul pour savoir à l’avance ce dont ils sont capables. Alors ils tentent. Et très souvent, ils réussissent. Même quand je ne m’y attends pas. Cela m’étonne à chaque fois.

3. J’ai appris la patience. Non mais, vraiment.

On apprend tous continuellement à travailler notre patience. Car des choses nous irritent, nous énervent. Mais là, croyez-moi, on passe au stade supérieur. Il ne s’agit plus d’être passif et de constater des choses irritantes, mais bien d’avoir à affronter l’énervement de face. Imaginez que vous disiez à un copain : « fais tout ce que tu peux pour m’énerver pendant 45mn! Tout! T’as pas le droit d’abandonner! »
Au bout de 45mn, vous auriez appris beaucoup en terme de patience.

4. Leurs défauts sont mes défauts

Au fond, les enfants sont un grand miroir. Ils ont évidemment leur identité propre, mais certains défauts, certains traits, sont avant tout les miens (et ceux de leur mère). Alors quand je les retrouve, cela me fait sourire. Ce n’était pas les meilleures choses à transmettre, mais se retrouver face à ses propres défauts fait vraiment réfléchir, et m’oblige à les combattre.

5. Ils donnent sans compter

Ma fille peut faire les + beaux dessins, construire de jolies choses, y passer un temps fou, puis tout donner.
Ils donnent sans se soucier du temps passé, ou de ce que cela pourrait représenter pour eux. Juste le contraire de nous. A chaque instant, ils sont capables de repartir de zéro et de recommencer à créer.