ton coté relou

Cela fait plusieurs fois que je me dis qu’il faut que j’écrive sur ton coté relou. Sinon, quand tu seras grande et que tu liras ce blog, tu auras tendance à penser que tu étais un ange, et que tes parents te laissaient tout passer. Mais non, même pas. On te gronde des fois. Tu vas même au coin plusieurs fois par jour. Ce ne sont pas de grosses bétises, mais tu nous testes, tout le temps, alors on te donne les limites. Le coin, c’est un truc de la crèche, et on fonctionne bien comme ca. Tu comprends le mot « bétise », tu sais quand tu en fais une, alors on te dit « au coin », et tu y vas, sans rechigner. Et puis au bout de 5 sec, tu te retournes pour voir si on est toujours faché. Et en général, c’est là où tu te rends vraiment compte que l’on est faché alors tu te mets à pleurer à grosse larme. C’est toujours difficile de te voir pleurer, même si la raison est ‘valable’. Alors quand c’est fini, tu cours dans nos bras et ca te rassure. Et nous aussi.