Petitouinouin Vol.4

Voilà 2 nouvelles années passées à vos cotés.
Entre 5 et 7 ans, Lili a appris à lire, à écrire, à partager ses idées. Rien que ça. Un nouveau monde s’ouvre devant elle, et elle picore tout azimut. Nous on est là pour aider, cadrer, s’étonner. On constate ce que fait la belle plante. Car tu es la plus jolie au monde.
Clarence, tu es passé de bébé à garçon. Tu as appris à marcher, à parler. Rien que ça. Un vrai mec, qui aime aussi se déguiser en princesse avec sa soeur.
Et vous 2 ensemble, c’est 1000 fois +. + passionnant, + fatiguant, + d’amour.

Des tonnes de dessins

Vous avez une production de dessins assez hallucinante. Pourtant, vous n’êtes pas des férus je pense. Mais il y a du temps, alors vous dessinez, et à la fin de la journée, vous avez souvent des dessins pour nous. Chaque jour. Lili nous les remet pliés (ils sont dans sa poche), Clarence les prend dans son casier et nous les tend quand on a les mains prises.
Ce que j’adore, c’est que vous nous les donnez toujours, comme des cadeaux, instinctivement. « c’est pour vous ». « je t’ai fait un dessin papa ». Alors nous on prend tout ça, il y en a un peu partout dans la maison, et on adore ça.





Tes derniers pas à la crèche

L’année scolaire vient de prendre fin, et pour toi, c’est la fin de tes 3 années à la crèche. Tu commences la maternelle à la rentrée.
Un petit gouter a été organisé à la crèche, et cela a été l’occasion de revoir cet endroit d’une autre manière. On a revu pleins de photos de toi, tout bébé. Je me suis revu t’amener le matin, te portant dans mes bras de la voiture à ton unité. Avec la sucette et tout.
Et je te vois aujourd’hui : un petit garçon qui court, qui parle. Sacrée évolution.
La crèche nous a donné pas mal de photos, alors je découvre quelques moments passés là bas. Je sais que tu y étais bien.
Je me dis que tu as fait tout un bout de chemin au fil des jours : apprendre à marcher, à parler, se nourrir comme les grands, découvrir les copains, les siestes, l’arrêt de la sucette, la découverte des livres, les dessins. Pleins de choses.
Nous, on est derrière, on est fiers.

Au début de la crèche :

A la fin de la crèche tu es plutôt comme ca :

Et pendant 3 ans…

Ton spectacle de Danse

7 ans, fin d’année scolaire : ton 1er spectacle de danse « modern jazz ».
Tu t’en es super bien sortie, tu semblais vraiment à l’aise. Et pourtant…c’était une grande salle, pleine à craquer. Tu es passée en 1er, tu étais tout devant et tout. On était super fiers de toi, avec ta mam et ton frère.

Ce que je dis sur vous

J’ai écrit sur vous ailleurs, sur un autre site. Dans une optique totalement différente, et pourtant je parle de vous aussi. De ce que vous m’enseignez. Car tout ce que je vous apprend, vous me le rendez via d’autres leçons. C’est important que vous le sachiez, on apprend, ensemble.

Ça s’appelle « Ce que mes enfants m’enseignent (volume 2) ».

J’ai de la chance, je suis depuis plusieurs années des cours de perfectionnement et de remise en question. Mes profs? Une blondinette de 6 ans et un petit bonhomme de 2 ans.
Depuis les premières leçons transmises au fil des ans, et racontées sur ce blog en Février 2012 (un des billets les + lus du blog!), j’ai appris ces derniers temps de nouvelles choses que je souhaitais partager avec vous.

1. Le gène du bonheur

Je ne sais pas pourquoi, ni jusqu’à quand, mais ces enfants sont heureux, et transmettent leurs émotions à toute personne les côtoyant. Ils peuvent vivre la + commune des situations, ils en dégagent une joie incroyable, comme si c’était continuellement le + beau jour de leur vie.
Et en ce sens, ils transforment la réalité : à partir d’un moment banal, ils arrivent -certaines fois, de temps en temps- à créer un moment de pur bonheur. Pas forcément quand on s’y attend, pas forcément en des occasions uniques. Et c’est bien cela leur force : le bonheur réside dans un coin, et ils permettent de le voir.

2. Ils font sans écouter les préjugés

D’une part car ils ne connaissent pas la notion de « préjugés », mais aussi car ils n’ont pas assez de recul pour savoir à l’avance ce dont ils sont capables. Alors ils tentent. Et très souvent, ils réussissent. Même quand je ne m’y attends pas. Cela m’étonne à chaque fois.

3. J’ai appris la patience. Non mais, vraiment.

On apprend tous continuellement à travailler notre patience. Car des choses nous irritent, nous énervent. Mais là, croyez-moi, on passe au stade supérieur. Il ne s’agit plus d’être passif et de constater des choses irritantes, mais bien d’avoir à affronter l’énervement de face. Imaginez que vous disiez à un copain : « fais tout ce que tu peux pour m’énerver pendant 45mn! Tout! T’as pas le droit d’abandonner! »
Au bout de 45mn, vous auriez appris beaucoup en terme de patience.

4. Leurs défauts sont mes défauts

Au fond, les enfants sont un grand miroir. Ils ont évidemment leur identité propre, mais certains défauts, certains traits, sont avant tout les miens (et ceux de leur mère). Alors quand je les retrouve, cela me fait sourire. Ce n’était pas les meilleures choses à transmettre, mais se retrouver face à ses propres défauts fait vraiment réfléchir, et m’oblige à les combattre.

5. Ils donnent sans compter

Ma fille peut faire les + beaux dessins, construire de jolies choses, y passer un temps fou, puis tout donner.
Ils donnent sans se soucier du temps passé, ou de ce que cela pourrait représenter pour eux. Juste le contraire de nous. A chaque instant, ils sont capables de repartir de zéro et de recommencer à créer.