Le temps d’un week-end

D’un coté, avec elle.
Un week end tous les 3 à Strasbourg. 1ere fois que l’on a un peu de temps ensemble juste avec toi, cela nous fait du bien. Un peu de temps pour discuter, découvrir les choses, se reposer, et en reparler. Les festivités de noël se préparent, et tu découvres tout : le monde, le grand sapin, les décorations, les petits spectacles, et même la neige ce matin. C’est chouette de vivre ces moments ensemble. Je me dis que tu as 4 ans, cela fera peut être parti des moments dont tu te souviendras. De mon coté, je me souviendrai de cette conversation inventée dans le bus. Je t’avais lancé un jeu : tu t’appelles Anaïs, et moi Paul. Et tu m’as tenu la conversation pas loin de 10mn. Tu m’as raconté tes (5) enfants, leur prénom, leur age, ce que tu faisais avec eux, ton travail, tout ça. J’étais subjugué par ton récit, et tu m’as fait beaucoup rire.

D’un coté, sans lui.
1ère fois que nous étions séparés le temps d’un week end, et tu m’as drôlement manqué. Ton absence se traduit dans les faits par une espèce de calme (maintenant que vous êtes 2, on se sent oisif avec 1 seul enfant), mais une espère de vide surtout. Tu étais chez ton papy et ta mamy, alors tu étais bien, je n’en doutais pas. Mais bon, la séparation a été + dure que je ne l’aurai pensée. Et je n’aime pas que vous soyez séparés avec ta soeur, je m’en rends compte. Et les questions de parents naïfs aussi : et si tu pensais que l’on t’avait abandonné? Mais les retrouvailles ont eu lieu ce soir, alors tout va bien.

un fou rire dans un cimetière

On a été à Paris ensemble, un court week end. Voir des copains, voir un peu la famille. C’était novembre, alors on est passé au cimetière. Je voulais te montrer l’endroit où étaient Papy Jacques, Mamy Yvonne. Cela faisait longtemps que je n’y avais pas été. L’endroit était comme à son habitude déprimant, froid, désert, avec ce fichu vent glacial. Et toi là bas, tu étais comme à ton habitude : à jouer, à rigoler, à parler fort. Comme une bulle de savon en plein Paris. Le contraste m’a plu. Je me suis dit que ça avait du leur plaire, à eux aussi.

Les petites maladies

Quand il n’y avait que Lili, je ne sais pas, j’ai l’impression que l’on s’en sortait point de vue maladies. Elle était pas mal malade, mais les « en bonne santé » étaient en supériorité numéraire. Alors on récupérait vite.

Depuis Clarence, les microbes s’en donnent à coeur joie. Dans les 2 derniers mois, tu as fait sans t’arrêter gastro, rhino, bronchite, bronchiolite. Bronchiolite (je le redis vu que cela a été trainant, à tousser pendant 2 mois). Donc kiné respiratoire. Et puis otite et fin de bronchite ce week end. Entre temps, ta soeur a aussi été malade, et on s’est même fait une triple gastro entre ta mère, Lili et moi. Le bon coté des choses : une journée off tous les 3 à la maison, à regarder « l’apprenti sorcière ». Ca fait du bien.

Et puis évidemment, les maladies ne se déclarent jamais le mardi à 15h. C’est plutôt le truc lancinant du samedi, qui s’aggrave le dimanche, pour finir par le terrible combo du dimanche soir : sos-medecins / pharmacie-de-garde-sous-la-pluie. Et hier soir dimanche, j’allais à la pharmacie-de-garde-sous-la-pluie justement, et je me disais que je ne me suis jamais senti aussi utile que dans ces moments là. S’occuper de vos petites maladies c’est crevant, mais prendre soin de vous, je kiffe.

Tes kiffs à 10 mois

A 10 mois, tu…
…es le fan n°1 de ta soeur. Elle fait tout pour attirer ton attention, te faire rire, et ca marche.
…kiffes le chat, tu cries à chaque fois qu’il apparait dans ton champ de vision
…pour une raison qui reste incertaine, tu kiffes mais alors grave le micro ondes, et la cafetière what else. Bon, pour le micro ondes, je peux comprendre, c’est le grand manitou qui fait venir tes repas. Mais pour la cafetière, j’ai toujours pas compris. Le bruit peut être.
…vas super vite à 4 pattes. Tu nous suis partout dans la maison, hop le salon le couloir la chambre, hop la chambre le couloir la salon.
…manges du papier. C’est arrivé 2 fois, tu as vomi 2 fois.
…commences à vouloir nous appeler. Des petits sons qui sortent de ta bouche, pas encore bien formés, mais l’idée est là.
…commences à te hisser debout tout seul. Et ça, c’est super impressionnant.