D’un coté, avec elle.
Un week end tous les 3 à Strasbourg. 1ere fois que l’on a un peu de temps ensemble juste avec toi, cela nous fait du bien. Un peu de temps pour discuter, découvrir les choses, se reposer, et en reparler. Les festivités de noël se préparent, et tu découvres tout : le monde, le grand sapin, les décorations, les petits spectacles, et même la neige ce matin. C’est chouette de vivre ces moments ensemble. Je me dis que tu as 4 ans, cela fera peut être parti des moments dont tu te souviendras. De mon coté, je me souviendrai de cette conversation inventée dans le bus. Je t’avais lancé un jeu : tu t’appelles Anaïs, et moi Paul. Et tu m’as tenu la conversation pas loin de 10mn. Tu m’as raconté tes (5) enfants, leur prénom, leur age, ce que tu faisais avec eux, ton travail, tout ça. J’étais subjugué par ton récit, et tu m’as fait beaucoup rire.
D’un coté, sans lui.
1ère fois que nous étions séparés le temps d’un week end, et tu m’as drôlement manqué. Ton absence se traduit dans les faits par une espèce de calme (maintenant que vous êtes 2, on se sent oisif avec 1 seul enfant), mais une espère de vide surtout. Tu étais chez ton papy et ta mamy, alors tu étais bien, je n’en doutais pas. Mais bon, la séparation a été + dure que je ne l’aurai pensée. Et je n’aime pas que vous soyez séparés avec ta soeur, je m’en rends compte. Et les questions de parents naïfs aussi : et si tu pensais que l’on t’avait abandonné? Mais les retrouvailles ont eu lieu ce soir, alors tout va bien.