Le mot du soir

Je te parle des membres de la famille, ici de tes grands parents, et je dis comme pour les autres, qu’il est important de leur dire je t’aime. Tu ne sais pas encore pourquoi, mais je ne pense pas que ce soit une mauvaise habitude. Je te parle comme à une grande fille ces moments là, et j’ai l’impression que tu comprends. Et puis il y a ce moment magique, où tu me cloues le bec et tu me dis « papa, je t’aime ».

Tes mots.

Je mets ton collier autour du front, calé sur les oreilles, pour faire le bête. Et toi qui me sors : « mais c’est radicule papa! ». Alors moi, je rigole.

Nos nuits sont plus longues que vos jours

Les nuits évoluent. Je dois avouer que cette semaine nous a terrassé tous les 2, ta mère et moi. Semaine perso chargée, semaine pro blindée, tes nuits blanches au milieu. Alors quand vendredi soir, au bout de 1 mois et demi, tu as dormi une bonne partie de la nuit, je dois avouer que l’on a rien compris. On s’en est rendu compte en discutant, chacun pensant que l’autre avait assuré pendant la nuit. « mais tu t’es pas levé à 1h? ». « mais tu lui as pas donné de bibi à 5h? ». « non ». « non ». Cool…

1 mois

1 mois est passé. Ton 1er moisiversaire. Ca passe vite. Super vite. Beaucoup plus, depuis que j’ai repris le travail. Les choses suivent leurs cours, tu es + réveillé, réactif aux choses. Tu as fait tes 1ers arheu qui sont parfaits. Tu manges +. Tu pleures le soir, par fatigue. En fait, seules les nuits n’évoluent pas. Tu réclames toujours toutes les 3 ou 4 heures. Et puis surtout, une fois sur 2, tu n’as pas la tête à dormir. Alors il faut te bercer, rester près de toi. J’avoue, c’est ta maman qui s’y colle depuis mon retour au taff. Elle t’accompagne dans tes nuits, aussi motivée que fatiguée. On se demande tous les 2 comment ca évoluera, et quand. Alors en attendant, on est là.

Un gouter d’anniversaire

un gouter, mais pas n’importe lequel, c’était ton 1er gouter d’anniversaire, chez un copain de ta classe.

un copain, mais pas n’importe lequel, c’était chez Clément, ton « amoureux ». Carrément. Et tu me le précises à chaque fois. « c’est mon amoureux papa! ».

Alors quand tu m’as montré ton carton d’invitation pour sa fête d’anniversaire, j’étais ravi, indépendamment du fait que j’ai mis 10 secondes à encaisser les différents éléments.

C’était aujourd’hui, et tu étais excitée comme une puce. Impossible de faire la sieste, super relou, bref, excitée. Au final, ca a eu l’air de t’avoir plu. Évidemment, tu as fait ta timide en arrivant, et puis tu étais revenue à fond quand on est repassé te chercher en fin d’après midi. Évidemment, tu es une petite fille de 3 ans, alors Clément ou pas, tant que tu peux courir/sauter/crier, jouer avec les autres, faire de la balançoire et manger des bonbons, tu es bien heureuse.