Introducing…

D’un coté, on ne peut que s’y attendre. Il n’y a rien de plus déterminé. Un sexe, évidemment, le bébé est soit de l’un soit de l’autre. On a beau imaginer. Mais rien ne replace la réalité. Et rien ne peut faire que l’on soit préparé à ce moment là. Enfin si, on pense évidemment l’être. Et puis non.

« ce sera un garçon ».

Un garçon. Avec un zizi, et tout. Ca nous plait, cela nous fait sourire. Parce que moi les garçons, j’y connais trop rien, hein. Alors on se plait à imaginer. C’est ça…on se plait…on imagine. Bizarrement, là où j’avais vu l’affiche de « touche pas à ma fille » quand on m’a annoncé le sexe de Lili, là je vois un garçon jouer dehors, avec nous. Puis plus âgé, un bel homme. Je pense à un ado que je comprendrai peut être mieux. Peut être, si j’ai l’intelligence de me souvenir de mes propres problématiques. Je vois un enfant doux. Je vois un fils, « mon fils ».

Un dessin pour moi

Je rentre du boulot ce soir, et tu me dis que tu m’as fait un dessin aujourd’hui à l’école. Alors je suis super content.
Tu viens me voir avec ton dessin, tu me le montres, et je te dis : « c’est chouette ça, il est beau ton dessin. Et tu veux m’expliquer ce que tu as dessiné? »

Et tu me réponds simplement: « ben c’est un crabouilla, pake je suis petite »