ta musique

Quand tu étais toute petite, on nous a offert 1 cd de comptines. Puis 2, puis 3. On avait essayé de te les faire écouter, mais tu étais trop petite. Jusqu’à ce que l’on se rende compte que ca te calme en voiture. Alors on a pris l’habitude. Puis tu nous l’a réclamé, 1 fois, plusieurs fois, presque tout le temps. « les chansons de lili, papa! ».
Le 1er morceau que tu as écouté en boucle, c’était « sur le pont d’Avignon » et « gugus avec son violon ».. Puis il y a eu « pirouette cacahouète » (11 fois d’affilé un jour, mon record d’endurance). En ce moment, c’est plutôt « les petites poissons dans l’eau ». Au début, tu souriais quand tu reconnaissais le morceau, je le voyais dans le rétroviseur. Puis maintenant, tu les chantes.  En voiture, comme partout. Des comptines, Anne Sylvestre, la BO de la belle et la bete, tout ça.
Dès que l’on essaye de les chanter par contre, là tu n’aimes pas et tu nous dis clairement « non papa! » (valable aussi en « non maman! »).
J’aime bien que tu aimes tout ça.

Etre propre (ou ne pas être propre)

Tu as 2 ans et demi, tu n’es pas « propre », et on commence à me faire comprendre que tu n’es pas en avance sur le sujet. Cela fait quelques temps (6 mois?) que tu vas sur le pot de temps en temps, quand tu en as envie, quand on a la tranquillité nécessaire pour t’apprendre le geste. Mais nous n’avons jamais passé le pas.
Le temps passe, les autres y passent (ton cousin Martin), l’école arrive d’ici quelques mois, alors on va s’y mettre.
Mais je dois avouer qu’au delà de l’apprentissage, de ses probables accidents, c’est aussi le symbole que tu n’es plus un bébé. Tu avances, tu grandis, et il faut ce genre d’étape pour me rappeler que tout ça passe bien vite.

Le langage à 2 ans et demi

En ce moment, je suis assez stupéfait des progrès que tu fais point de vue langage.
Je te pose les même questions, régulièrement, depuis que tu es toute bébé. Bien avant que tu ne saches parler, je te demandais déjà le soir « tu vas bien? Comment était ta journée? ». Depuis quelques temps, tu me répondais des « oui », pour me montrer que tu comprenais, ou des automatiques « [j’ai fait] de la pate à modeler ». Mais tu était limitée à ces quelques mots.
Alors que depuis quelques jours, quelques semaines peut être, tu organises tes vraies réponses à mes questions. Tu me racontes des bribes de ta journée, ce dont tu te souviens. Ce que tu as mangé, les jeux auxquels tu as joué, tes relations avec les autres (« Manon elle chouine, elle chouine »). Evidemment, on fait tout ca avec toi, on t’aide, on fait les transitions, le contexte, mais tout est là, précis, dans tes phrases, dans tes envies.