à 14 mois

14 mois dans quelques jours.  Tu marches tout le temps maintenant. En tombant quelques fois, en regardant tout ce qui t’entoure, mais on a le temps (la plupart du temps).
Vocalement, tu parles toujours ton petit charabia. Quand tu t’amuses avec tes jouets, ou dans ton lit, on t’entend discuter. On entend les syllabes, on comprend tes intonations, on te répond dans ce langage, c’est marrant. Depuis peu, tu cherches à nous imiter. Tu répètes des bribes de mots. « 1, 2 » est ton préféré en ce moment. A force que l’on te fasse des jeux où il est question de « 1, 2, 3 », tu a capté le début et le répète dès qu’il y a quelque chose de dur à faire : monter des marches, descendre d’une chaise.
Et puis il y a la nourriture. Tu t’essayes à tous les fruits, c’est de saison. Ca te plait, et d’autant plus quand c’est sucré et juteux. Tu découvres le « manger avec les mains ». Tu délaisses un peu le lait, et tu aimes toujours autant le pain et les biscottes. Le matin, on t’en donne un petit bout, que tu traines pendant 20 mn, partout avec toi, et jusqu’à la voiture. Et quand tu en sors, le bout n’est plus là. J’ai longtemps pensé que tu les mangeais. Jusqu’à ce que je retrouve tous les petits bouts écrasés sous le siège ou par terre.

debout

Cela fait plus d’un mois maintenant que tu as fait tes 1ers pas. Tu es passée de quelques pas mal assurés, à quelques pas assurés ‘à la demande’. Tu marchais quand tu étais debout, que l’on t’accueillait à l’autre bout, que tu te sentais en forme. Puis il y a eu le moment où tu a commencé à marcher toute seule, parce que cela te plaisait. Tu marchais, mais dès qu’il fallait aller vite, tu retournais à 4 pattes, on va plus vite à 4 pattes. Puis il y a maintenant. Maintenant, c’est quand tu commences à te balader debout naturellement. Tu fais les petits trajets en marchant à nos cotés. Tu nous tiens rarement la main, ça a l’air de te plaire cette liberté, et le fait de faire ‘comme les grands’. Alors tu avances, devant nous, et tu te marres en marchant.

petitouinouin, vol.1

Cela fait longtemps que cela me trainait en tête, d’éditer ce blog. Ca y est, je me suis lancé, ce soir.
Editer pour conserver une trace papier de tous ces sentiments mis bout à bout. De tous ces moments à préparer ton arrivée, de cette première année passée avec toi. Editer « au cas où ». Au cas où mon cerveau se mettrait à égarer certains de ces moments. Au cas où l’informatique me fasse défaut. Au cas où je devienne un peu con avec l’age.  Alors tu pourras relire tout ça, et tu sauras combien je t’aime.