2nde (vraie) écho

Ca y est, le jour de la 2nde écho est arrivé, petit à petit.
Ces derniers jours, je me sentais moins angoissé que la dernière fois. Mais content de savoir enfin si tout va bien. Et tout va bien. Des mesures dans tous les sens, des femurs, des pieds, la taille entre les 2 yeux, le dos, les jambes. Et puis le « vous voulez savoir? ». Oui. C’est une fille.
Je pense que l’on souriait comme des ânes à ce moment là, tous les 2. De mon coté, j’ai arreté d’écouter les mesures pendant quelques instants, le film de ma vie (à venir) se déroulant devant mes yeux. Il y avait de tout, des tentatives pour savoir à quoi elle ressemblera à 2 ans , à 8 ans, à 16 ans. Des images de filles que je ne connais pas. Il y avait Keny Arkana aussi. Et puis ça également, bizarrement :

touche_fille

tony danza dans « touche pas à ma fille »
Et puis des « elle aimera la musique? le hiphop? de la variet’ italienne?? », « Elle m’aimera? ».
Une flot de questions compressé en 30 secondes. Puis le retour à la réalité. Je suis tellement content.

J’avais ma main posée sur son ventre hier soir. Et je l’ai senti, pour la 1ère fois. boum. Ca m’a fait sourire :o)

entre 2 je

J’écris trop rien ici en ce moment, et pourtant, tu commences à faire partie de tous les jours, de toutes les conversations. De ma main sur le ventre d’Armelle, de sa fatigue récurrente, de son début de bidon, des conversations avec les autres, des questions sur tout, le sexe, l’éducation, l’accouchement, de mes lectures, de la vie quotidienne ‘après’, les erreurs à ne pas reproduire, les choses à reproduire, tous les trucs à acheter, le déménagement à prévoir, les échos. Tant de choses, du matériel au profond.
Je me surprend à ne pas avoir d’avis sur certaines questions. Non pas que cela ne m’interesse pas, bien au contraire, j’avance droit en laissant les questions derrière. Elles sont mineures au final, pourquoi s’embeter de suppositions, je préfère laisser place à la réalité, à la vie, à toi.

Malgré tout, je m’angoisse entre 2 échos. Peur qu’il arrive quelque chose. J’y pense, souvent. Je sentais une certaine crédibilité dans cette crainte. Et puis au fond, objectivement, elle n’en a aucune. Je suis en passe d’admettre qu’il s’agit d’un trait de mon caractère. Je m’inquiète, déjà. Je l’ai toujours un peu fait. Cela serait normal que cela s’exacerbe avec toi, comme tout le reste.
Nan, c’était juste pour te prévenir pour plus tard…je vais être chiant :o)